-
Par bubuche le 28 Janvier 2007 à 14:12
Hubert-Félix Thiéfaine, dit HFT, est un auteur-compositeur et chanteur français né à Dole dans le Jura le 21 juillet 1948
Bien que peu présent dans les grands médias, Hubert-Félix Thiéfaine a connu un succès relativement important tout au long de sa carrière: plusieurs de ses disques ont été consacrés disques d'or et ses concerts font régulièrement le plein grâce à la fidélité et l'attachement de son public
Hubert Felix Thiéfaine "La Fille...Elle descendait de la montagne
Sur un chariot chargé de paille
Sur un chariot chargé de foin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Elle descendait de la montagne
En chantant une chanson paillarde
Une chanson de collégien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Mais nous on était cinq chômeurs
A se lamenter sur not'malheur
En se disant qu'on se taperait bien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Elle descendait de la montagne
V'là qu'elle nous voit vers les murailles
Et qu'elle nous fait : coucou les gens !
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Ben, v'là qu'elle nous prend par la taille
Pis qu'elle nous emmène sur sa paille
Elle nous fait le coup du zeppelin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Ben nous on était cinq chômeurs
A se payer une tranche de bonheur
Une tranche de tagada tsoin-tsoin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Quand on eut passé la ferraille
Elle nous fit fumer de sa paille
Sacré bon dieu que c'était bien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Plus question de chercher du travail
On pédalait dans les nuages
Au milieu des petits lapins
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Elle descendait de la montagne
En chantant une chanson paillarde
Une chanson de collégien
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Thiéfaine - La fille du coupeur
[
Thiéfaine - La Cancoillote
Les Bretons ont des chapeaux ronds
Les Parisiens ont le Panthéon
Les Occitans ont Fos-sur-Mer
Et les Lorrains Servan-Schreiber
Les Alsaciennes font des biscuits
Que l'on trouve aussi à Paris
A ces gens là on dit caca
Car ils n'ont pas ce que l'on a
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'Arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi
Mon gars tu prends le méton
Que tu verses dans le caquelon
Avec de l'ail, avec du beurre
Avec ton manche, avec ton cur
Et faut touiller ça c'est sûr
Sinon ça devient de la confiture
La cancoillotte c'est tout un art
Il faut rien laisser au hasard
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'Arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts
Si avec Charlotte tu vas plus loin
Mets de la cancoillotte sur le traversin
Je te jure mon pote ce truc c'est dingue
Ça t'fout le vertige pour le bastringue
Mais va pas le dire aux étrangers
Sinon ils viendraient nous la piquer
Alors fini la cancoillotte
On ne la trouverait que dans les sexe-shops
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'Arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi
[fichier]
Exil sur planète fantômeEn ce temps-là, nos fleurs vendaient leur viande aux chiens
Et nous habitions tous de sordides tripots
Avec des aiguillages pour nos petits matins,
Quand le beau macadam nous traitait de salauds,
Nous traitait de salaud.
Nous vivions nos vertiges dans des vibrations folles
Et gerbions nos enzymes en nous gueulant : moteur !
Mais entre deux voyages, entre deux verres d'alcool,
Nous n'avions pas le temps de décompter nos heures,
De décompter nos heures.
Nous étions les danseurs d'un monde à l'agonie,
En même temps que fantômes conscients d'être mort-nés.
Nous étions fossoyeurs d'un monde à l'agonie.
En ce temps-là, le rien s'appelait quotidien
Et nous allions pointer dans les jobs interdits.
Dans les musiques blêmes, dans les sombres parfums
Dans les dédales obscurs où plane la folie
Où plane la folie
Et nous avions des gueules à briser les miroirs,
À ne montrer nos yeux que dans le contre-jour,
Mais entre deux délires, entre deux idées noires,
Nous étions les plus beaux, nous vivions à rebours,
Nous vivions à rebours.
Nous étions les danseurs d'un monde à l'agonie,
En même temps que fantômes conscients d'être mort-nés.
Nous étions fossoyeurs d'un monde à l'agonie.
En ce temps-là, les gens s'appelaient citoyens.
Nous, nous étions mutants, nous étions androgynes.
Aujourd'hui, la tempête a lynché mes copains
Et je suis le dernier à rater mon suicide,
À rater mon suicide.
Mais je veux vivre encore plus ivre de cramer.
Je veux ronger le mal jusque dans ses recoins.
J'ai traîné mes vingt siècles d'inutilité.
Je n'ai plus rien à perdre, mais j'en veux pour ma fin,
J'en veux pour ma faim.
Je t'en remets au ventD'avoir voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Hubert-Félix Thiéfaine 113è...Les enfants de Napoléon,
Dans leurs mains, tiennent leurs roustons.
S'ils ont compris tous les clichés
Ça f'ra d'la bidoche pour l'armée...
Les partouzeurs de miss métro
Patrouillent au fond des souterrains
Mais ils rêvent d'être en hélico
À s'faire de nèg' et du youpin...
Les vopos gravent leurs initiales
Dans le brouillard des no man's lands
Et les démasqueurs de scandales
Prennent le goulag pour Disneyland...
Les gringos sortent un vieux crooner
Pour le western du silence
Demain, au Burgenbräukeller,
Je lègue'rai mon âme à la science...
Car moi je n'irai pas plus loin.
Je tiens ma tête entre mes mains.
Guignol connaît pas de sots métiers.
Je ris à m'en faire crever !
Le petites filles de Mahomet
Mouillent aux anticoagulants
Depuis qu'un méchant gros minet
Joue au flipp avec le Coran.
Les dieux changent le beurre en vaseline
Et les prophètes jouent Dracula.
S'il vous reste un fond d' margarine,
J'en aurai besoin pour ma coda
Car moi je n'irai pas plus loin.
Je tiens ma tête entre mes mains.
Guignol connaît pas de sots métiers.
Je ris à m'en faire crever !
Tu traînes ta queue dans la chaux vive
Et t'hésites à choisir ton camp.
T'as des aminches à Tel-Aviv
Et des amours à Téhéran...
Si tu veux jouer les maquisards
Va jouer plus loin, j'ai ma blenno.
Tu trouveras toujours d'autres fêtards.
C'est si facile d'être un héros...
Mais moi je n'irai pas plus loin.
Je tiens ma tête entre mes mains.
Guignol connaît pas de sots métiers.
Je ris à m'en faire crever !
Retour aux joints et à la bière.
Désertion du rayon képis !
J'ai rien contre vos partenaires
Mais rien contre vos p'tites surs ennemies.
Manipulez-vous dans la haine
Et dépecez-vous dans la joie.
Le crapaud qui gueulait : "je t'aime"
A fini planté sur une croix !
Et moi je n'irai pas plus loin
Je tiens ma tête entre mes mains.
Guignol connaît pas d'sots métiers...
Non moi je n'irai pas plus loin.
Je tiens ma tête entre mes mains.
Guignol connaît pas d'sots métiers.
Je ris à m'en faire crever.
Arsenic is good for you
À m'en faire crever
Arsenic is good for you
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique