À l'origine canot de chasse et de pêche, cette embarcation marine, fruit d'une tradition séculaire, est utilisée par les Inuits, aussi appelés Esquimaux. La construction traditionnelle d'un kayak ne peut être réalisée qu'avec les matériaux, le savoir-faire et les outils qui appartiennent à la culture des peuples polaires : une infrastructure en bois flotté, os de rennes, liens en cuirs de mammifères marins, la coque étant constituée de peaux de phoques cousues et étanchées entre elles. Tout clou, vis, rivet, boulon ou autre élément d'assemblage est exclu de cette technologie

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Il est amusant de noter que le mot kayak est un palindrome, il se lit pareillement de droite à gauche et de gauche à droite

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Le kayak et son utilisateur forment un ensemble solidaire car une jupe assure l'étanchéité entre l'hiloire et le kayakiste dont l'anorak est aussi étanche. En cas de chavirage appelé également dessalage, le kayakiste peut redresser son kayak à l'aide d'une des techniques d'« esquimautage », qui consiste en un déhanchement coordonné à un appui dans l'eau

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Le kayak se distingue facilement du canoë, autre type de canot, par la position très basse et assise du kayakiste qui s'ajoute à l'usage de la pagaie double. Les deux mots canoë et kayak s'associent toutefois dans le nom du sport qui les rassemble, le canoë-kayak. Cette association crée une confusion dans un esprit non averti car le canoë-kayak ne correspond pas à un type de bateau

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Le kayak polaire de chasse a inspiré la construction de kayaks qui naviguent sous toutes les latitudes et dans toutes les eaux salées ou douces du monde. Il en existe en toile imperméabilisée tendue sur ossature rigide éventuellement démontable, en contreplaqué bois, en stratifié de diverses résines et matières plastiques actuelles. Les formes se sont diversifiées pour s'adapter à de nombreuses spécialités sportives, de jeux aquatiques et de loisirs

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Le kayak est un sport olympique depuis 1936. Les épreuves représentées sont la course en ligne et le slalom. Les disciplines non-olympiques sont la descente et plus récemment le freestyle et le wave-ski.<o:p></o:p>

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Course en ligne : sur un plan d'eau calme, les concurrents répartis en couloirs, doivent parcourir une distance donnée afin de franchir en premier la ligne d'arrivée (proche de l'aviron). Les distances sont de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="500 mètres">500 mètres</st1:metricconverter> pour les femmes et de 500 à <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1000 mètres">1000 mètres</st1:metricconverter> pour les hommes, mais aussi de plus longues distances de 2à5 km celon la catégorie et encore les marathon et les semi-marathon beaucoup plus dur physiquement. Par ailleurs, les kayaks peuvent être monoplace, biplaces ou quadruples (on parle alors de K1, K2 ou K4)

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Slalom : sur des eaux turbulentes, les concurrents doivent parcourir une distance d'environ <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="300 mètres">300 mètres</st1:metricconverter> et négocier 18 à 25 portes dans un minimum de temps. Il y a 2 types de portes : les portes vertes qui se franchissent dans le sens du courant et les portes rouges qui se franchissent à contre-courant.

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Descente : sur eau vive moyennement turbulente, le compétiteur doit aller le plus vite possible d’un point à un autre de la rivière. - c’est une course contre la montre - il s’agit de bien choisir sa trajectoire en fonction des courants et des obstacles naturels que forment les rochers. Il existe 2 types de courses : la descente "classique" d’une durée de 12 à 25 minutes, et la descente "sprint" d’une durée de 1 à 2 minutes

Kayak-polo : sur plan d'eau calme, le Kayak polo est un sport collectif qui voit s'opposer 2 équipes de 5 joueurs sur des périodes de 2 fois 10 minutes. C'est un sport spectaculaire où il faut associer aisance en bateau avec adresse au ballon et esprit d'équipe.On peut le comparer à du water polo mais dans un bateau

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Freestyle : sur eau vive, le Freestyle se pratique sur des "spots" (vagues ou rouleaux formés par le courant), on parle alors de "machine a lavé".

le pratiquant utilise les mouvements d'eau et le relief pour effectuer des figures. Les pratiquants de cette discipline se réunissent souvent sous forme de "team" où ils organisent ensemble de nombreux festivals réunissant concerts, spectacle aquatique ainsi qu'aérien.
Les " freestylers" ou "rodéomans" n'hésitent pas à parcourir plusieurs centaines de kilomètres à la recherche du "spot" parfait (le plus connu est Hawaï-sur-Rhône, ensuite on peut citer Charnay, Le Rabiou etc.

David Arnaud - hawaii sur rhone

hawaii sur rhone du bas du creux au sommet du roulo = 4.5 m